Héros

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Richard Strauss
Burlesque

Richard Strauss
Une Vie de héros

direction Pablo González
pianiste David Kadouch

Concert symphonique

Réserver

11 février 2025 - 20H
Paris (75)

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris

Richard Strauss sait manier l’orchestre comme personne ; il était lui-même un immense chef d’orchestre, adulé à la même époque que Toscanini, Monteux et Mengelberg. Dans ses grandes fresques orchestrales, chaque détail est mis en valeur, toujours avec la plus grande clarté, comme s’il s’agissait de musique de chambre. Comme compositeur, il a su donner à chaque pupitre et à chaque instrument soliste des parties totalement originales, brillantes et virtuoses, passionnantes à jouer et toujours impressionnantes à écouter.

Sa Burlesque pour piano et orchestre (1886) est la seule œuvre concertante qu’il ait consacrée à l’instrument roi du XIXe siècle. Composée à l’âge de vingt-deux ans, il s’agit d’une œuvre de jeunesse, pleine de fougue, de fantaisie et de liberté. Les gestes pianistiques jaillissent comme improvisés, plein d’humour tandis que l’accompagnement d’orchestre regorge d’inventions instrumentales dialoguées. L’exécution de cette partition est redoutable : elle a été créée quatre années après sa composition par le Eugen d’Albert (pianiste allemand d’origine écossaise), ancien élève de Franz Liszt, l’un des plus grands virtuoses de la fin du XIXe siècle.

Telle une autobiographie symphonique, Une vie de héros (1899) « raconte en musique » la vie du compositeur, lequel avait – sans trop de modestie – une haute idée de ce que l’artiste pouvait incarner aux yeux des simples humains… L’orchestre brosse d’abord le portrait du héros, puis celui de ses ennemis, enfin celui de sa femme (symbolisée par le violon). Surviennent les combats incessants et les luttes éprouvantes de la vie artistique et de la trajectoire amoureuse. A la fin de l’œuvre, le héros bat retraite et se retire dans la contemplation. 

Acclamé comme l’un des chefs d’orchestre les plus polyvalents et passionnés de sa génération, le musicien Pablo González est une source d’inspiration pour les orchestres et les publics du monde entier. Le magazine Opera World souligne à quel point il est attentif à chaque silence et au moindre détail de l’intégralité de l’orchestre symphonique, et tisse peu à peu cette révolution des tons. Pablo González est le chef d’orchestre principal de l’Orchestre symphonique de la radio et télévision espagnoles (Spanish Radio and Television Symphony Orchestra - RTVE) et Conseiller artistique à l’Orchestre et Chorale (Orchestra and Choir) pour la saison 2019-2020.

Invité comme chef d'orchestre aux quatre coins de l'Europe, sa saison 2018-2019 est riche de concerts en Allemagne, notamment avec un retour au Konzerthausorchester Berlin et au Gürzenich-Orchester Köln et une première avec le Frankfurt Radio Symphony. 

Après une première avec l'Orchestre philharmonique de Dresde qui a connu un énorme succès, il a été invité de nouveau. Le Sächsische Zeitung raconte qu' «  à la fois l'orchestre et son chef ont su transformer les ballets de Manuel de Falla en une fabuleuse déclaration d'amour pour la joie, la gaîté et le courage. »

À l'occasion de son retour au Gürzenich-Orchester de Cologne, Kölner Stadtanzeiger a déclaré que «  Pablo González a su rendre toute la finesse de Schumann avec toute la précision qu'on espérait, et Opernfreund disait que la conduite passionnée de Pablo González était d'une exactitude incroyable, il a réussi à transmettre toute une palette d'émotions et à envoûter le public ».

En Allemagne, Pablo jouit aussi d'une relation privilégiée avec le Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern, avec qui il a réussi de nombreux projets symphoniques ainsi que des enregistrements. Leur CD Schumann avec Lena Neudauer a reçu le prestigieux Prix international de musique classique.

La saison 2017-2018 a été marquée par une première remarquablement réussie avec le City of Birmingham Symphony Orchestra, au sujet duquel Classical Source écrivait : « González a remarquablement mené le CBSO en respectant sa structure très libre tout en faisant attention à chaque détail. Un autre élément particulièrement réussi de sa prestation est son approche subtile du Coda, à la fois tendre et émouvante, sans un excès de sentimentalité qu'aurait renié Mussorgsky. » Pablo est aussi retourné pour la troisième fois à l'orchestre The Hallé de Manchester, pour l'ouverture de la saison des concerts. Il a fait une première hautement saluée avec le Residentie Orkest à La Hague, suite à quoi il a immédiatement été réinvité.

Parmi ses autres collaborations notables de la saison 2018-2019 figurent des passages au Helsinki Philharmonic, à l'Orchestre Philharmonique de Liège et une première avec le Lahti Symphony et le Royal Philharmonic Orchestra.

Pour la saison 2019/2020, Pablo réalise des premières avec le NDR Radiophilharmonnie Hannover, le Stavanger Symphony et le Slovak Philharmonic.

Dans son Espagne natale, Pablo est très demandé et jouit d'excellentes relations avec le Galicia Symphony Orchestra, le City of Granada Orchestra et le Castilla y León Symphony Orchestra pour n'en citer que quelques-uns. Par-delà l'Espagne, ses prestations les plus remarquées des dernières années incluent notamment le Galicia Symphony Orchestra, le City of Granada Orchestra et le Castilla y León Symphony Orchestra.

Pendant l'hiver 2018, Pablo a dirigé l'Opera Tosca à Oviedo. Il s'est aussi récemment distingué en dirigeant les opéras suivants : Don Giovanni et L’elisir d’amore pendant deux tournées Glyndebourne réussies, Carmen à San Sebastian, une double représentation de La Voix Humaine de Poulenc et Una Voce in Off de Montsalvatge, ainsi que Die Zauberflöte, Daphne de Strauss, Rienzi de Wagner (en concert) au Teatro del Liceu à Barcelona, et Don Giovanni et Madama Butterfly pour l'Opera de Oviedo.

Pablo est très actif dans son studio d'enregistrement où il produit pour Naxos en septembre 2016 trois volumes d'œuvres orchestrales par Enrique Granados avec l'Orchestre symphonique de Barcelone. À l'automne 2017, il sort les enregistrements de Carmen de Bizet et des suites L'Arlésienne, jouées avec l'Orchestre symphonique de Barcelone. Parmi ses autres enregistrements figurent The Prodigal Son de Prokofiev avec le SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg.

Pablo a collaboré à de nombreuses reprises avec des solistes distingués, dont Maxim Vengerov, Nikolai Lugansky, Javier Perianes, Khatia Buniatishvili, Beatrice Rana, Renaud Capuçon, Gautier Capuçon, Sol Gabetta, Anne-Sophie Mutter, Isabelle Faust, Frank Peter Zimmermann, Arcadi Volodos, Viktoria Mullova, Johannes Moser, Truls Mork et Viviane Hagner.

Né à Oviedo, Pablo a étudié à la Guildhall School of Music and Drama à Londres. Il a commencé à attirer l'attention de la scène internationale à l'occasion de ses victoires aux compétitions internationales de direction de Donatella Flick et de Cadaqués. Par le passé, Pablo a travaillé comme Directeur musical de l'Orquestra Simfònica de Barcelona I Nacional de Catalunya (de 2010 à 2015), comme Chef d'orchestre Principal de l'Orchestre de la Ville de Grenade et comme Assistant du Chef d'Orchestre de l'Orchestre symphonique de Londres.


Photo © Benjamin Ealovega

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Né en 1985, David Kadouch se forme auprès de Odile Poisson au C.N.R. de Nice, de Jacques Rouvier au CNSM de Paris, de Dmitri Bashkirov à l’Ecole Reina Sofia de Madrid et se perfectionne auprès de Murray Perahia, Maurizio Pollini, Maria-Joao Pires, Daniel Barenboim, Vitaly Margulis, Itzhak Perlman, Elisso Virsaladze et Emanuel Krasovsly.
A 13 ans, il joue au Metropolitan Hall de New York, à 14 ans au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, en 2005, il est l’invité des Académies de Salzburg et de Verbier (Prix d’Honneur en 2009), puis finaliste du «Leeds International Piano Competition » en 2009. Depuis 2007, il est lauréat de l’ADAMI, de la Fondation Natexis Banques Populaires et également « Révélation Jeune Talent » des Victoires de la Musique 2010 puis « Young Artist of the Year » aux Classical Music Awards 2011.

David Kadouch est invité dans de nombreux festivals tels que le Festival de musique contemporaine de Lucerne sous la direction de Pierre Boulez, le Klavier-Festival Ruhr, les festivals de Gstaad, Montreux, Verbier, Jérusalem, Aix-en-Provence, Colmar, Menton, Deauville, la Roque d’Anthéron, Montpellier, Saint-Denis, Piano aux Jacobins à Toulouse, Folle Journée de Nantes, et en Chine. Il se produit régulièrement en musique de chambre avec ses partenaires Edgar Moreau, Renaud et Gautier Capuçon, Nikolaj Szeps-Znaider, Antoine Tamestit, Frans Helmerson, Victor Julien-Laferrière, Geneviève Laurenceau, Guillaume Bellom, Yuri Revich, Sol Gabetta, Patricia Kopatchinskaja, Michel Dalberto, ainsi que les Quatuors Ebène, Modigliani, Quiroga et Ardeo.

Il est également l'invité soliste de nombreux orchestres tels que l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, le BBC Symphony Orchestra, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre National de France, Orchestre National de Lille, Orchestre de la Fondation Gulbenkian, Orchestre de Strasbourg, Halle Orchestra, Israel Philharmonic, Hong-Kong Sinfonietta, Orchestre Insula, Orchestre National de Montpellier, Orchestre Philharmonique de Marseille, Sinfonia Varsovia, BBC Scottish Symphony Orchestra, Orchestre Symphonique de Munich, Vancouver Symphony Orchestra, Symphoniker Hamburg, Orchestre Philharmonique Royal de Liège, Orchestre National de Belgique, etc.

Il collabore régulièrement avec des chefs tels que David Zinman, Marc Minkowski, Myung-Whun Chung, Daniele Gatti, Jean-Claude Casadesus, Laurence Equilbey, Matthias Pintscher, Aziz Shokhakimov, Robin Ticciati, Marc Albrecht.
David donne de nombreux récitals solo en Europe et ailleurs, dont Evanston, Biel, Bruxelles, Paris, Toulon, Amsterdam, Eijsden, Miami, et en duo avec Edgar Moreau à Vienne, Londres, Amsterdam, Toulouse, Lyon, Nantes, Heilbronn, Clermont-Ferrand, Milan, Heiderlberg, Aix-en-provence, Montpellier, Turin…

David Kadouch a enregistré le 5ème Concerto de Beethoven (Naxos), l’intégrale des Préludes de Chostakovitch (TransartLive), un disque Schumann avec le Quatuor Ardeo (Decca/Universal), un disque de musique russe et un récital consacré à Bach, Janacek, Schumann et Bartok (Mirare), un récital en duo avec Edgar Moreau autour de Franck, Strohl, Poulenc, de la Tombelle (Warner – Erato), un disque Révolution (Beethoven, Chopin, Liszt, Debussy, Janacek, Dussek, Rzewski), primé Choc Classica de l'année 2019.

Dernière parution en 2022 chez Mirare largement salué par la critique : Les Musiques de Madame Bovary, qui explore l'univers musical entourant l'héroïne de Flaubert, à travers des oeuvres de Fanny Mendelssohn, Clara Schumann, Pauline Viardot, Louise Farrenc, Léo Delibes, Franz Liszt, Frédéric Chopin.
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