La Moldau / Sur l'eau

La Moldau / Sur l'eau

Aventures marines en Europe

Bedrich Smetana
La Moldau

Edward Elgar
Sea Picture, cycle de mélodies marines

Johannes Brahms
Symphonie n° 3 en fa majeur op. 90

direction Ainārs Rubiķis
mezzo-soprano Alice Coote

Concert symphonique

Réserver

07 avril 2026 - 20:00
Paris (75)

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris

Autres dates en Île-de-France

Réserver

03 avril 2026 - 20:00
Massy (91)

Opéra de Massy

Réserver

04 avril 2026 - 20:30
Maisons-Alfort (94)

Théâtre Claude Debussy

Réserver

09 avril 2026 - 20:30
Nanterre (92)

Maison de la musique de Nanterre

10 avril 2026 - 21:00
Franconville (95)

Espace Saint-Exupéry

Une croisière à Prague

« J’aurais voulu te dire… » chantait Marc Lavoine en 2001 sur les notes du plus célèbre des thèmes de La Moldau. Un poème symphonique composé en 1875 par le Tchèque Bedrich Smetana et qui rend hommage à la grande rivière éponyme traversant la ville de Prague. Cette composition extraite d’un vaste cycle intitulé Ma Vlast, « Ma Patrie », nous invite à imaginer la naissance de la rivière, mince filet d’eau au départ, évoqué par le jeu fluet des flûtes, grandissant petit à petit avant de border une scène de danses paysannes et de faire une entrée glorieuse dans la capitale de la Tchéquie.

Le chant de la mer

Cinq poèmes mis en musique, cinq tableaux et autant de visages de la mer : une berceuse, une mélodie entendue dans le port de Capri, la mer calme un dimanche, une plongée à la découverte des coraux et le rythme de la nage. Ces cinq mélodies anglaises et lyriques interprétées par la mezzo-soprano Alice Coote nous plongent dans un bain debussyste et wagnérien. Une musique romantique interprétée par un orchestre fleuve, renforcé par les notes d’une harpe et d’un orgue afin de mieux rendre compte des couleurs mouvantes de la mer protectrice de l’Angleterre d’Elgar.

Aimez-vous Brahms ?

Difficile de rester de marbre face à l’une des œuvres les plus charmantes de Johannes Brahms. Sa Troisième Symphonie (1883), popularisée par son troisième mouvement repris par Jane Birkin et Gainsbourg dans la chanson Baby Alone fait partie des chefs-d’œuvre du compositeur. Parmi les grandes admiratrices de cette symphonie, Brahms pouvait compter sur son amoureuse secrète, Clara Schumann qui croyait entendre dans cette partition : « un tout, un seul battement de cœur. Du début à la fin on est enveloppé par le charme mystérieux des bois et des forêts ».

Né en Lettonie, Ainārs Rubiķis suscite l’attention internationale en remportant en 2010 le concours de direction Gustav Mahler. L’année suivante, il obtient le deuxième prix du concours des jeunes chefs d’orchestre Nestlé/festival de Salzbourg et se voit alors confier la direction du Gustav Mahler Jugendorchester [Orchestre Gustav Mahler des jeunes] lors du festival de Salzbourg. De 2018 à 2022, Ainārs Rubiķis est directeur musical du Komische Oper de Berlin, ses performances régulières de haute qualité dans un répertoire lyrique d’une grande diversité lui valant des éloges. Précédemment, il a été directeur musical et chef d’orchestre du Théâtre d'opéra et de ballet de Novossibirsk en Russie de 2012 à 2014 et s’est vu décerner la prestigieuse récompense Masque d’or dans la catégorie « Meilleur chef d’orchestre » pour la nouvelle production de cet ensemble, la Mass de Bernstein.
En 2020, il obtient son deuxième Masque d’or dans la catégorie « Meilleur chef d’orchestre » pour sa nouvelle production Rusalka avec le Théâtre Bolchoï.

Parmi ses futurs projets, on peut citer ses débuts au Festival George Enescu, à l’Opéra national de Montpellier (Aida) et à l’Orchestre symphonique d’Adélaïde (avec James Ehnes), ainsi qu’une nouvelle production de Boris Godunov au Tiroler Landestheater à Innsbruck.

Lors de son mandat au Komische Oper de Berlin, il a dirigé avec beaucoup de succès un répertoire extrêmement large d’opéras et de concerts. Ses nombreuses nouvelles productions incluaient Die Tote Stadt [La ville morte], La Traviata et la première mondiale de M - Eine Stadt sucht einen Mörder [M le maudit], ainsi que La Flûte enchantée, L’amour des trois oranges, Cendrillon, Le Chevalier à la rose et Rigoletto notamment. Au cours de la dernière saison, il a dirigé Œdipe, Eugène Onéguine, Schwanda, Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny et Falstaff, la nouvelle production de de Barrie Kosky. Invité à la direction d’opéras, il s’est également régulièrement produit au Théâtre Bolchoï, ses débuts ont été encensés à l’Opéra national gallois (Eugène Onéguine) et, avant d’occuper son poste au Komische Oper de Berlin, lors de la remarquable production de Barrie Kosky Die Nase. Au cours des saisons passées il a dirigé l’Opéra national finnois (La Traviata), l’Opéra lyrique de Chicago (Carmen), le Théâtre de Bâle (La forza del destino), des productions pour l’Opéra national letton durant de nombreuses années, le festival d’Oberammergau (Le Vaisseau fantôme, Nabucco) ainsi que le Nouveau théâtre national à Tokyo (Carmen) et le Gran Teatre del Liceu à Barcelone (Carmen).

Au cours des précédentes saisons symphoniques, il a travaillé avec l’Orchestre symphonique de Bamberg, l’Orchestre d’Ulster, l’Orchestre national d'Île-de-France, le Jyväskylä Sinfonia de Finlande (La Passion selon St Matthieu), les Innsbrucker Festwochen der alten Musik [Festival de Musique ancienne d'Innsbruck], l’Orchestre philharmonique de Poznan, le Residentie Orkest de La Haye, le Basque National Orchestra (Euskadi), l’Orchestre symphonique du Queensland, l’Orchestre symphonique de Moscou, l’Orchestre philharmonique de St Petersbourg, l’Orchestre philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre symphonique d’Heidelberg, l’Orchestre de la fondation Gulbenkian à Lisbonne, l’Orchestre symphonique de Toronto, l’Orchestre symphonique de Melbourne, l’Orchestre symphonique de Lucerne, l’Orchestre philharmonique de Hong Kong, le Brussels Philharmonic, l’Orchestre symphonique national d’Estonie et l’Orchestre philharmonique de Budapest. Au Royaume-Uni, il a travaillé avec l’Orchestre symphonique écossais de la BBC ainsi que l’Orchestre national gallois de la BBC, l’Orchestre philharmonique royal de Liverpool, l’Orchestre symphonique de Bournemouth, l’Orchestre de Sage Gateshead (le Royal Northern Sinfonia) et le Festival international d’Édimbourg (avec l’Orchestre symphonique de Bamberg et le Komische Oper de Berlin).

Photo © Victor Dmitriev
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Alice Coote

Alice Coote Mezzo-soprano
Établie comme une star majeure sur les scènes lyriques et de concert, la mezzo-soprano Alice Coote est considérée comme l’une des grandes artistes de notre époque. Coote a interprété des rôles majeurs sur des scènes telles que le Metropolitan Opera, Glyndebourne, la Royal Opera House, le Bayerische Staatsoper, l’Opéra de Paris, le Wiener Staatsoper, LA Opera, l’Opéra lyrique de Chicago et le Festival de Salzbourg. Également acclamée sur la scène de concert, elle s’est produite avec des orchestres tels que l’Orchestre symphonique de Londres, l’Orchestre symphonique de Boston, le New York Philharmonic, l’Orchestre symphonique de Chicago, la Kammerphilharmonie de Brême, le Hallé et le Concertgebouw.

La saison 24-25 verra Coote interpréter la Symphonie n°2 de Mahler avec l’Orchestre symphonique de Londres, avant de revenir sur la scène lyrique pour deux productions de Semele (Juno) pour le Théâtre des Champs-Elysées et le Royal Ballet and Opera.

Les engagements de la saison 23-24 comprenaient Storge Jephtha à la Royal Opera House ; la Symphonie n°3 de Mahler avec Robin Ticciati et l’Orchestre Philharmonique de Londres ; la Symphonie n°9 de Beethoven et la Messe en do mineur avec Dinis Sousa et le Chœur et l’Orchestre de Monteverdi ; et la Symphonie n°3 de Mahler avec Michael Tilson Thomas et l’Orchestre symphonique de Londres.

Motivée par sa passion pour explorer et remettre en question les stéréotypes de genre dans la caractérisation, Coote est renommée pour ses interprétations de certains des rôles masculins et féminins les plus importants de l’opéra. Elle apporte cette même philosophie à son travail sur la plateforme de récital, une extension essentielle de la vie musicale de Coote. Engagée dans le développement du public et la redéfinition des barrières entre les genres, Coote a créé sa dernière saison avec son dernier projet, « The Rebellious Recital » : un récital de chansons incluant des œuvres de Mahler, David Bowie, Joni Mitchell, Bach et John Lennon au Wigmore Hall.

En 2018, elle a reçu un Ordre de l'Empire britannique pour ses services à la musique.

Photo © Phil Sharp


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