07 février 2026 - 20:30
Alfortville (94)
Le POC
La symphonie des corps
Beethoven chorégraphié par Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault
Ludwig van Beethoven
Concerto pour piano n°3
Symphonie n°7
piano et direction
David Greilsammer
chorégraphie
Marie-Claude Pietragalla
chorégraphie
Julien Derouault
Concert symphonique
Réserver
Autres dates en Île-de-France
08 février 2026 - 16:00
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CEC - Théâtre de Yerres
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12 février 2026 - 20:30
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17 février 2026 - 20:30
Argenteuil (95)
Centre culturel Le Figuier Blanc
18 février 2026 - 20:00
Mennecy (91)
Espace culturel Jean-Jacques Robert
Une star du piano nommée Beethoven
Dès les premières mesures jouées par l’orchestre, la magie opère. L’élégance et la profondeur unique de Beethoven fonctionnent à plein dans ce Troisième Concerto qu’il donne en création au piano le 5 avril 1803 à Vienne devant un public en liesse. Avec cette œuvre, le maître de Bönn tourne définitivement le dos à Mozart et Haydn et ouvre la voie à Chopin, Schumann et Brahms. La partie de piano que Beethoven n’avait pas eu le temps de recopier avant la première du concerto nous fait entendre un son puissant dès son entrée. L’instrument pleure et rugit tour à tour, défie et charme l’orchestre et nous laisse sans voix à l’écoute de ses grandes gammes virtuoses qui nous rappellent qu’écrire une telle œuvre était aussi une manière pour Beethoven de prouver au public difficile de la capitale musicale de l’époque qu’il était un compositeur mais aussi un pianiste sans rival.
Une symphonie dansante et photogénique
Quel est le point commun entre une décapotable qui roule le long du front de mer de La Baule et le roi Georges VI réussissant, contre vents et marées, à lire le discours radiophonique d’entrée du Royaume-Uni dans la Seconde Guerre Mondiale ?
Ces deux scènes de films marquantes de Lola de Jacques Demy et du Discours d’un roi de Tom Hooper nous font entendre le même extrait de la Septième Symphonie (1812) de Beethoven. Son « Allegretto » central, une marche funèbre et fatal dont on ne sort jamais indemne et qui ne doit pas occulter la beauté et l’énergie du reste de cette œuvre que Nietzsche décrivait comme étant une « apothéose de la danse ». Immanquable.
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David Greilsammer
Piano et direction
Reconnu comme l'un des chefs d'orchestre et pianistes les plus audacieux d'aujourd'hui, David Greilsammer a été invité à se produire dans les plus grandes salles de concert du monde, présentant des projets novateurs, des interprétations audacieuses et des rencontres inédites entre différents genres et disciplines artistiques.
Publié par Naïve, son dernier album solo, Labyrinth, a reçu de nombreux prix et a été qualifié par la presse de « radical », “courageux” et « stupéfiant ». Ses autres enregistrements en tant que chef d'orchestre et pianiste, publiés par Sony Classical, ont reçu de nombreuses distinctions, notamment du New York Times, du Boston Globe et du Sunday Times.
Acclamé pour ses interprétations de Mozart, David Greilsammer a joué toutes les sonates pour piano de Mozart lors d'un « marathon » d'une journée à Paris, en plus de jouer et de diriger les vingt-sept concertos pour piano de Mozart lors de neuf concerts consécutifs. En tant que chef d'orchestre, il s'est passionné pour la musique baroque et contemporaine et a révélé des interprétations uniques des principaux chefs-d'œuvre symphoniques, de Beethoven à Ravel, en passant par Chostakovitch et Stravinsky.
David Greilsammer s'est produit en tant que chef d'orchestre/soliste avec le BBC Philharmonic, le San Francisco Symphony, le Tokyo Metropolitan Symphony, le Hong Kong Philharmonic, Symphoniker Hamburg, Orchestra Sinfonica della RAI, Beijing National Symphony, Israel Symphony, Philharmonique de Radio France, Orchestre National du Capitole de Toulouse, et Orquesta Sinfónica Nacional de México.
Après avoir dirigé l'Opéra de Genève, il dirige cette saison l'opéra pionnier Alice à l'Opéra d'Avignon en France.
Depuis 2013, David Greilsammer est directeur musical et artistique du Geneva Camerata (GECA), l'un des orchestres les plus éclectiques et aventureux au monde. Avec GECA, il a présenté des spectacles multidisciplinaires visionnaires à la Philharmonie de Berlin, à l'Elbphilharmonie de Hambourg, au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, au 92Y à New York, au Tokyo Musashino Hall, au Seoul Arts Center et à la Sala São Paulo.
En 2022, David Greilsammer a également été nommé chef d'orchestre et directeur musical de l'Orchestre philharmonique de Medellín en Colombie, l'un des principaux orchestres d'Amérique latine, lauréat d'un Grammy et du prix de l'innovation Classical:NEXT.
Les récitals de piano de David Greilsammer ont été présentés au Lincoln Center de New York, au Kennedy Center de Washington, au Concertgebouw d'Amsterdam, au Wigmore Hall de Londres, au Théâtre du Châtelet de Paris, au Verbier Festival, à l'Oriental Art Center de Shanghai, à la Biennale de Venise et au Théâtre national de Namibie.
Marie-Claude Pietragalla
Marie-Claude Pietragalla est une figure emblématique de la danse française. Elle fait ses études à l’École de Danse de l’Opéra de Paris, et elle est engagée dans le corps de ballet de l’opéra de Paris où elle gravit tous les échelons jusqu’à sa nomination en 1990 de “Danseuse Étoile” sous la direction de Patrick Dupond à l’issue de sa prise de rôle de Kitri dans le Don Quichotte de Rudolf Noureev.
Elle danse tous les grands rôles du répertoire classique et travaille avec les plus grands chorégraphes contemporains : Rudolf Noureev, Mats-Ek, Maurice Béjart, Jerome Robbins, William Forsythe, Roland Petit, John Neumeier, Martha Graham, Carolyn Carlson, Jiri Kylian…
En 1998, elle est nommée Directrice Générale du Ballet National de Marseille et de son École Nationale Supérieure de Danse. Elle rencontre le danseur et chorégraphe Julien Derouault et leur collaboration donne naissance à des créations marquantes comme Sakountala, Fleurs d’automne, Ni Dieu Ni Maître ainsi que leur version très innovante de Don Quichotte créée à l’Opéra de Marseille.
En 2004, Marie-Claude Pietragalla fonde avec le chorégraphe Julien Derouault leur compagnie, le Théâtre du Corps Pietragalla – Derouault et co-écrit avec lui de nombreuses créations.
Ensemble ils ouvrent un Centre de Formation pour Apprentis en 2021 qui s’adresse aux jeunes danseurs et qui délivre une formation d’excellence artistique sur 2 ans avec son diplôme d’artiste de théâtre corporel.
En 2022, elle est nommée par la ville d’Alfortville directrice artistique du théâtre du POC.
Julien Derouault
Julien Derouault fait ses études au conservatoire du Mans, puis au conservatoire national de région d’Angers. Il intègre le Ballet national de Marseille et est nommé soliste du Ballet national de Marseille sous la direction de Marie-Claude Pietragalla. Il interprète les plus grands rôles du répertoire de la compagnie et travaille avec William Forsythe, Rui Horta, Claude Brumachon, Richard Wherlock, Rudi Van Dantzig, Carolyn Carlson…
Très vite, sa carrière prend un autre tournant, il signe ses premières chorégraphies avec la chorégraphe Marie-Claude Pietragalla : Sakountala, Ni Dieu Ni Maître, Ivresse, Fleurs d’Automne, Don Quichotte.
En 2004, il fonde sa compagnie le Théâtre du Corps basée en région parisienne à Alfortville.
Marie-Claude Pietragalla et lui-même, ont tout au long de leur travail de recherche, multiplié les expériences dans le domaine du numérique, que ce soit avec le dessin animé décor vivant de Marco Polo, la boite immersive 3 D de M. et Mme Rêve ou l’univers sonore des capteurs modulant la voix et interagissant avec le mouvement sur l’image dans La Femme qui danse.
Il ouvre avec Marie-Claude Pietragalla un Centre de Formation pour Apprentis en 2021 qui s’adresse aux jeunes danseurs et qui délivre une formation d’excellence artistique sur 2 ans avec son diplôme d’artiste de théâtre corporel.
En 2022, il est nommé par la ville d’Alfortville directeur artistique du théâtre du POC.
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