Rendez-vous avec Bruckner

Rendez-vous avec Bruckner


Anton Bruckner
Symphonie N°7

direction Eugene Tzigane
texte et lecture Delphine de Vigan

Concert symphonique

Réserver

23 novembre 2024 - 15H
Paris (75)

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris


Il ne fait pas bon vivre au temps de Wagner… Ce génie de la musique a en effet éclipsé tous les autres compositeurs de son temps, en Allemagne comme en Autriche, Bruckner y compris. Ce talentueux et modeste organiste autrichien admirait tant le maître de Bayreuth ! Il ne rêvait pas d’opéra mais de grandes fresques symphoniques, alors qu’il n’avait aucun orchestre à sa disposition… A la mort de Wagner, le complexe disparaît un peu et le monde musical commence à saisir l’ampleur et la profondeur de l’œuvre symphonique d’un compositeur encore presque inconnu de ses contemporains.

La Symphonie n° 7 (1883) est, à raison, la plus célèbre des onze symphonies composées par Bruckner. Elle commence par un tremblement mystérieux, un trémolo des cordes, qui sonne comme la genèse de la musique elle-même. Ce trémolo issu du néant et du silence donne naissance à une monumentale architecture sonore, tour à tour martiale, lyrique et même dansante.

Dans l’Adagio composé en l’honneur de Wagner, Bruckner est le premier compositeur à utiliser dans une partition autre que l’opéra, quatre Wagnertuben (tubas wagnériens), des instruments spécialement fabriqués à la demande de l’auteur de L’Anneau du Nibelungen pour l’exécution du Ring à Bayreuth. Un bel hommage qui confère à ce mouvement une couleur nouvelle et totalement unique.

Les éclats de ce gigantesque orchestre, les sonneries des cuivres et les thèmes envoûtants des cordes : c’est à tout cela que le texte original lu par Delphine de Vigan – romancière qui a reçu le Prix Renaudot pour D’après une histoire vraie (2015) – va introduire, pour donner des clés d’écoute au grand voyage musical de la soirée.

Eugene Tzigane allie autorité musicale naturelle à l’élégance et la précision du geste. Entre 2007 et 2008, il remporte successivement le premier prix du Concours international de direction Fitelberg, le deuxième prix au Concours Matacic et le deuxième prix du Concours international de direction Georg Solti. Il est aussitôt invité à diriger le Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin, l’Orchestre de la Radio de Francfort et la Nordwestdeutsche Philharmonie (NWD) qui le nomme immédiatement Chef Principal, poste qu’il a occupé jusqu’en 2014. Eugene Tzigane est un invité régulier de l’Orchestre de la Radio de Norvège et des orchestres symphoniques de Umea et Helsingborg (Suède). Il a dirigé récemment les orchestres philharmoniques de Londres, des Pays-Bas, de Copenhague, les orchestres symphoniques de Galice, Lahti, Bâle, la StaatsPhilharmonie Rheinland-Pfalz, l’Orchestre national de la Radio de Dublin, l’Orchestre de chambre de Suède et le Tapiola Sinfonietta, les BBC Scottish Symphony Orchestra et Royal Scottish National Orchestra. Aux Etats-Unis, et depuis ses débuts avec l’Orchestre symphonique d’Indianapolis, Eugene Tzigane a dirigé les orchestres symphoniques de l’Oregon, du New Jersey, de Caroline du Nord, de Fort Worth, Columbus et l’Orchestre philharmonique de Rochester. Eugene Tzigane dirige régulièrement au Japon, notamment le Yomiuri Nippon et l’Orchestre Metropolitan de Tokyo. En Australie, il a dirigé les orchestres symphoniques d’Adelaïde et d’Australie-Occidentale. A l’opéra, Eugene Tzigane a dirigé une nouvelle production de Cosi fan tutte pour ses débuts avec le Bayerische Staatsoper de Münich et plus récemment La Flûte enchantée à l’Opéra de Hambourg, La Chauve-Souris à l’Opéra de Francfort, Carmen et Fedora de Giordano à l’Opéra Royal de Suède. Eugene Tzigane débute cette saison 2019/2020 au Japon à la tête de l’Orchestre philharmonique Kanagawa dans un programme Ravel, Mozart et Chostakovitch, puis dirige l’Orchestre national de la Radio de Dublin (9ème Symphonie de Mahler), le BBC Scottish Symphony Orchestra, l’Orchestre symphonique d’Helsingborg et les orchestres Filharmonia Pomorska et Filharmonia Opolska en Pologne. Eugene Tzigane a étudié auprès de James DePreist à la Juilliard School à New York où il a obtenu la bourse Bruno Walter Memorial. Il a complété ses études au Conservatoire Royal de Stockholm auprès de Jorma Panula (bourse Franz Berwald Memorial). Il a suivi les master-classes de Daniel Harding, Michael Tilson-Thomas et Jukka-Pekka Saraste.
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Delphine de Vigan

Delphine de Vigan Texte et lecture
Avec son premier roman d’inspiration autobiographique Jours sans faim (Grasset), paru en 2001 sous le pseudonyme de Lou Delvig, Delphine de Vigan entamait un parcours littéraire qui devait rapidement recevoir le soutien de la critique et du public : No et moi (JC Lattès) obtenait en 2008 le prix des libraires, Rien ne s’oppose à la nuit, le prix Renaudot des lycéens, le grand prix des lectrices Elle, le prix du roman France télévisions et le prix Fnac, et D’après une histoire vraie, les prix Renaudot et Goncourt des lycéens en 2015. Elle a ensuite poursuivi son travail, mêlant l’intime et le collectif, véritable miroir tendu à notre époque. Son dernier roman, « Les enfant sont rois » (Gallimard) explore la surexposition des enfants sur les réseaux sociaux.
Plusieurs de ses romans ont été adaptés pour le cinéma ou la télévision ou le théâtre, et ses livres sont traduits dans une trentaine de pays.

Crédit photo Francesca Mantovani / Editions Gallimard
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