Sabine Raynaud
Flûtes
Sabine Raynaud aime particulièrement la musique de chambre et lui consacre une large place depuis de nombreuses années. Le quintette Aquilon, dont elle a fait partie pendant dix ans, remporte de prestigieux concours internationaux : celui de l’ARD de Münich, et le concours Henri Tomasi de Marseille. Il est ainsi invité à se produire sur les plus grandes scènes européennes, (Concertgebouw d’Amsterdam, Philharmonies de Cologne et Luxembourg...) et dans de nombreux festivals en France, en Allemagne, en Italie. Trois disques ont été enregistrés avec cette formation, de la musique française, de la musique tchèque, et une œuvre de Lucien Durosoir.
Sabine Raynaud a aussi fait partie pendant plusieurs années du Trio Mallarmé (flûte, alto et harpe), et a eu l’occasion de jouer aux côtés de Romain Guiot, Antoine Tamestit, Éric le Sage et Denis Pascal, le quintette Moraguès, Laurène Durantel, Marc Coppey, le quatuor Ebène... ainsi qu’aux côtés des solistes de l’Orchestre de Chambre d’Europe.
Elle obtient son prix au Conservatoire National Supérieur de Paris en 2004, et joue au sein de nombreux orchestres, comme à la Camerata de Salzburg, au Gustav Mahler Jugendorchester, à l’Orchestre Mozart, dans la plupart des orchestres français (Opéra National de Paris et Opéra de Lyon, Orchestre de Paris...) sous la direction de chefs renommés, tels que Claudio Abbado, Pierre Boulez, Emmanuel Krivine, Christoph Eschenbach, Myung-Whun Chung, Esa-Pekka Salonen, Yoel Levi...
Sabine entre en mai 2009 à l’Orchestre national d’Île-de- France en tant que co-soliste. Toujours à la recherche de nouveaux horizons musicaux et humains, elle fait partie de l’ensemble La Fresque, en résidence actuellement à la fondation Singer Polignac, et de l’orchestre Pelleas. Avec Carpe Diem, et « Le Théâtre Sans Toit », elle a rencontré le monde des marionnettistes, mais aussi celui de la danse, et du théâtre. Avec les ensembles Court-Circuit et Instant donné, elle se perfectionne dans la musique contemporaine. Elle a aussi été invitée à jouer dans l’orchestre Les Dissonances de David Grimal, qui a la particularité de jouer sans chef d’orchestre.
Photo © ONDIF / Christophe Urbain