Le Prix Élan est né de la collaboration entre l’Orchestre national d’Île-de-France et l’IRCAM, deux structures musicales fortement engagées en faveur de la création contemporaine et d’une nouvelle génération artistique.
Véritable tremplin pour la carrière des jeunes compositeurs et compositrices, le Prix Élan est ainsi conçu pour œuvrer à leur rayonnement et leur offrir un accompagnement professionnel sur plusieurs années.
Le concours est organisé dans le cadre du festival ManiFeste, et en partenariat avec France Musique, la Maison de la Musique Contemporaine et les Éditions Durand Salabert Eschig – Universal Music.
RENSEIGNEMENTS
Responsable de l’action culturelle et de la programmation jeune public
Tél. 01 41 79 03 43
- 3 jeunes compositrices et compositeurs de tous horizons et esthétiques sélectionnés par un jury pour la qualité de leur partition pour orchestre et flûte.
- Un programme d’accompagnement à la création dans le cadre de l’académie ManiFeste du 19 au 24 juin 2023, par Isabel Mundry, marraine de l’édition 2023, les artistes invités, l’Ircam et l’Orchestre national d’Île-de-France (Masterclasses, répétitions avec l’Orchestre, ateliers…).
- La création des 3 pièces finalistes lors d’une grande finale ouverte au public et retransmise sur France Musique, le 24 juin 2023 à Paris. A l’issue du concert sont décernés le prix du public, le prix des musiciens et le prix Élan, doté par la Maison de la Musique Contemporaine et France Musique à hauteur de 4000€.
- L’édition de la partition de sa pièce par les éditions Durand-Salabert-Eschig / Universal
- Sa diffusion sur France Musique dans l’émission Création Mondiale d’Anne Montaron.
- La commande d’une nouvelle pièce avec soliste, orchestre et électronique
- Une résidence de plusieurs semaines à l’Ircam
- Une large diffusion de l’œuvre commandée par l’Orchestre national d’Île-de-France.
1er juin – 3 novembre 2022
Ouverture des candidatures, pour les compositeurs et compositrices internationaux nés après le 1er janvier 1990.
Le dossier de candidature repose sur l’écriture des deux premiers mouvements d’un concerto pour flûte et orchestre.
Janvier 2023
Annonce de la sélection de trois finalistes.
Janvier 2022 - Avril 2023
Masterclasses et atelier de composition
24 juin 2023
Finale du Concours
Juin 2023
Création de la pièce commandée au lauréat 2022 lors du festival ManiFeste-2023.
Saisons 2023-2024 et suivantes
La création de la lauréate ou du lauréat sera reprise en tournée française.
« L’Ircam et l’Orchestre national d’Île-de-France, deux structures musicales fortement engagées en faveur de la création contemporaine et d’une nouvelle génération artistique, s’associent pour créer le Prix Élan ; un nouveau concours international de composition pour orchestre, intégrant Île de créations (le concours de composition pour orchestre, créé en 2010, par l’Orchestre national d’Île-de-France) à l’Académie de l’Ircam.
La compositrice américaine Augusta Read Thomas et la pianiste Marie-Ange Nguci président la première édition en juillet 2022, organisée dans le cadre du festival ManiFeste de l’Ircam. »
Fabienne Voisin, directrice générale de l’Orchestre national d’Île-de-France
« L’orchestre est le lieu renouvelé pour l’imagination des compositrices et compositeurs au XXIe siècle. Son élargissement notamment par l’intégration de l’électronique constitue encore et toujours une terre nouvelle.
L’intérêt vif manifesté par les jeunes artistes envers les ateliers de composition pour orchestre que nous
avions initiés ces dernières années nous conduit à être plus ambitieux en cette période de sortie de crise
sanitaire.
Grâce à l’engagement de nos partenaires, le Prix Élan participera à l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes avec à l’horizon le renouvellement du répertoire musical, qui nous est cher. »
Frank Madlener, directeur de l’Ircam
Le jury composé d’Isabelle Mundry, Edith Canat de Chizy, Case Scaglione, Hélène Giraud et Léo Margue est ravi d’annoncer les 3 finalistes du Prix Elan 2023 !
28 ans, Corée
Née en Corée du Sud, Selim Jeon a étudié la composition à l’Université de Chung-Ang à Séoul.
En Europe, elle a été sélectionnée pour participer à plusieurs masterclass, auprès de Wolfgang Rhim, Mauro Lanza et en tant qu’académicienne de l’Orchestre de Chambre de Paris de 2021-2023.
Ses pièces ont été commandés et interprété par nombreux de musiciens et d’ensembles notamment Oren Marshall, Fabrice Pierre, Atelier-XXI, Sequenza9.3, l’Itinéraire, l’Orchestre de Chambre de la Drôme, Ensemble Ars Nova, et l’Orchestre de Chambre de Paris.
27 ans, Corée
Née en Corée, résidente en France, elle fait ses études au CNSMD de Lyon.
Elle écrit pour des effectifs variés, de l’instrument soliste à l’orchestre en passant par la musique de chambre, et combine l’écriture instrumentale et électronique.
Sa pièce Rivière d’écoute emprunte sa forme au cheminement d'un cours d'eau, dans lequel la perception musicale évolue comme portée par le courant.
30 ans, Pologne
Andrzej étudie à l’académie de Musique K. Penderecki à Cracovie.
Ses œuvres ont été créées en Pologne et à l'étranger dans le cadre de festivals internationaux de musique, et il a obtenu la bourse pour réalisations exceptionnelles du Ministère polonais de la culture et du patrimoine national deux années consécutives.
Sa pièce Deux essences s'inspire de la théorie de la désintégration positive développée par le médecin, psychiatre, psychologue et philosophe polonais Kazimierz Dąbrowski.
Le jury a décerné le Prix Élan 2022 à Alexandre Jamar pour son œuvre Five Forest Studies. Il a reçu de la part de l'Ircam et de l'Orchestre national d'Île-de-France une commande d'une pièce pour orchestre et harpe avec électronique. Elle sera créée à l’occasion de la finale le 24 juin 2023 au Centre Pompidou.
Alexandre Jamar est né en 1995 à Paris. Après des études de piano, il commence des leçons particulières de composition avec Allain Gaussin puis il rejoint la classe de José Manuel Lopez Lopez au Conservatoire à rayonnement régional de Paris (CRR), où il suit également la classe d’orchestration d’Anthony Girard.
Depuis septembre 2020, il étudie la composition auprès de Gérard Pesson au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) et les nouvelles technologies avec Yan Maresz, Luis Naon et Grégoire Lorieux.
Ses nombreuses participations à des académies et festivals lui ont permis de bénéficier des conseils de compositeurs tels que Kaija Saariaho, Philippe Leroux, Raphaël Cendo, Tristan Murail ou Joanna Bailie. Sa musique a été jouée par l’Ensemble L’Itinéraire, les United instruments of Lucilin, l’Ensemble Cairn ou l’Orchestre national de Picardie.
Il étudie par ailleurs le chant lyrique en cycle concertiste dans la classe de Doris Lamprecht au CRR de Paris, et se produit régulièrement avec le chœur de chambre accentus. Il est également titulaire d’un master d’administration culturelle à Sciences Po Paris.
[Cinq études de forêt] pour piano et orchestre
2021-2022
40 cordes, 2 flûtes dont piccolo, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons dont contrebasson, 2 cors, 2 trompettes, 3 trombones, percussions, piano
10 minutes
"Depuis quelques années, les forets occupent une place grandissante dans la façon dont j’envisage le discours musical. Ces points de rencontre entre plusieurs biotopes sont le théâtre d’interactions, fortuites ou non, entre l’anime et l’inanimé, entre des évènements périodiques ou ponctuels, de durées extrêmement variables, et dont les enchainements sont sans cesse renouvelés. Ayant longtemps vécu en bordure de forêt, ce sont des éléments qui ont certainement contribue à ma façon de penser et d’entendre la musique. Ecrire un concerto, c’est tenter de résoudre pour soi la question du rapport entre soliste et orchestre. J’ai d’emblée écarté une écriture pianistique frontalement virtuose qui relèguerait l’orchestre au second plan, car elle ne me semblait pas correspondre à ces Forest Studies. J’ai préféré chercher à enfouir le piano dans l’orchestre, sans lui ôter sa fonction de moteur du discours. Si le soliste n’est parfois pas immédiatement audible, et ne se révèle que par le dépouillement progressif de l’orchestre, il n’en est pas moins le vecteur des idées essentielles de la pièce. Je le comparerais volontiers aux minuscules personnages des tableaux de Caspar David Friedrich, ou aux insectes peuplant les compositions florales du Breughel de Velours. Le vivant est au cœur d’une composition qui, au premier regard, parait inanimée."
Alexandre Jamar
En partenariat avec France Musique, la Maison de la Musique Contemporaine et les Éditions Durand-Salabert-Eschig / UMPC
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