1^er aout 1960, l'ATA (association nord-américaine regroupant des transporteurs aériens) publie un premier cahier des charges très précis* pour réglementer les conteneurs destinés aux avions. Les célèbres flight case sont nés. Sous cet anglicisme lexical se cache tout simplement une boîte solide et légère conçue pour le transport. Elle est utilisée surtout dans le cinéma, la musique, l'audiovisuel ou l'éclairage mais pas seulement. Son but : protéger au mieux son précieux contenu (il existe des flight case pour la garde-robe du chef d'orchestre par exemple) des diverses manipulations dues au voyage. De toutes tailles, le plus souvent sur-mesure, les flight case peuvent être en bois, en métal ou en matériau composite, souvent garnis de panneaux de mousse dense et presque toujours avec de solides roulettes. À l'origine blancs ou de couleur claire (pour être plus facilement visibles la nuit sur le tarmac), on peut maintenant les fabriquer de toutes les teintes.

En tant que spectateurs, vous ne les verrez presque jamais, sachez toutefois qu'ils sont tout bonnement indispensables à la bonne marche du spectacle auquel vous assistez. À l'occasion si vous pouvez, faites un tour en coulisse... ils seront là, bien sages, attendant d'être remplis et de repartir une nouvelle fois sur la route.

D'ailleurs les anglo-saxons utilisent plutôt le terme road case que flight case si la boite voyage sur la route.

 Au parc instrumental, la plupart de nos « gros » instruments sont ainsi conditionnés (timbale, marimba, xylophone, vibraphone...), ce qui leur garantie un meilleur état et une plus grande longévité. N'hésitez pas lors d'une demande de location à préciser aux régisseurs si vous désirez l'instrument en flight case (ou road case) !

*"ATA 300 Specification for Packaging of Airline Supplies" (PDF).

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