Photo © Henri Buffetaut

Le Concert Spirituel, nom repris de la première société de concerts privés française fondée au XVIIIe siècle, s’impose aujourd’hui sur les scènes nationale et internationale comme l’un des meilleurs ensembles français. À l’origine de projets ambitieux et originaux depuis sa fondation en 1987 par Hervé Niquet, Le Concert Spirituel s’est spécialisé dans l’interprétation de la musique sacrée française, se consacrant parallèlement à la redécouverte d’un patrimoine lyrique injustement tombé dans l’oubli (Andromaque de Grétry – « Grand Prix du Disque » de l’Académie Charles Cros 2010, Callirhoé de Destouches, Proserpine de Lully, Sémélé de Marais - ECHO Klassik Awards 2009, Le Carnaval de Venise de Campra - German Record Critics’ Award 2011, Les Mystères d’Isis de Mozart, Les Fêtes de l’Hymen et de l’Amour de Rameau ou Persée version de 1770 de Lully).

Photo ©Guy Vivien

Corinne et Gilles Benizio se rencontrent en 1982 à l’université de Théâtre - Paris III. En 1985, ils sont à l’origine de la création de l’association « Achille Tonic ». Leur parcours s’enrichit des rencontres avec Ariane Mnouchkine, Howard Buten, Carlo Boso, Monika Pagneux, Pierre Etaix, Jean-Christophe Averty….

Dès 1987, avec la compagnie Achille Tonic, ils imaginent des spectacles sur le thème du Music-Hall. En 1988, on découvre pour la première fois dans le cadre du festival du Off à Avignon les personnages de Shirley et Dino. Ces personnages récurrents jalonnent leur parcours théâtral.

Isabelle Druet est une mezzo-soprano colorature qui passe avec un égal bonheur de l’opéra au récital et traverse les siècles de Monteverdi à Escaich avec une aisance déconcertante.

Révélation aux Victoires de la musique 2010, Rising Star 2013, lauréate du prestigieux Concours Reine Elisabeth en 2008, Révélation Adami 2007, elle fait ses premières armes au théâtre et dans les musiques actuelles et traditionnelles avant d’intégrer le CNSMDP dont elle sortira avec un premier prix de chant à l’unanimité et les félicitations du jury. S’ensuivent rapidement des engagements dans les grandes salles et maisons d’opéra et auprès des ensembles les plus reconnus.

Photo : Nemo Perier Stefanovitch

Natif de Renaison dans la Loire, Yohan Chetail débute la trompette à l’âge de huit ans. Très vite, il intègre le Conservatoire National de Région de Lyon et termine son cursus en juin 2000 avec l’obtention d’une Médaille d’or. Dès lors, il présente l’entrée au Conservatoire National Supérieur de musique de Lyon et intègre la classe de Pierre Dutot en octobre 2000. Il donne pendant cette période de nombreux concerts soit au sein d’ensembles de musique de chambre soit en qualité de trompettiste remplaçant dans de nombreux orchestres français ( Opéra de Lyon, de Monte-Carlo, ….). En juin 2004, il remporte le poste de trompette solo à l’orchestre philharmonique de Radio France. Un an plus tard il obtient un Premier Prix Mention Très Bien à l’Unanimité et les Félicitations du jury au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, et une semaine plus tard intègre la classe de Trompette Naturelle de Jean-François Madeuf au CNSM de Lyon. En janvier 2006, il remporte le poste de trompette solo à l’Orchestre National d’Île-de-France sous la direction de Yoël Levi. Au cours de toutes ces années d’études, il a eu l’occasion de travailler avec Franck Pulcini (trompette solo à Baden-Baden, Allemagne.), Hannes Laübin (trompette solo au Bayerischen Rundfunk, Munich.) et David Guerrier (Soliste international en trompette et cor, et Professeur de cor au CNSM de Lyon). En plus de ses activités de soliste, Yohan Chetail participe régulièrement à des formations baroques, ponctuellement à la Chambre Philarmonique (orchestre romantique) et également avec Les Dissonnances. Il est membre du quintette "Turbulences", de l’ensemble de cuivres de David Guerrier et joue à cette occasion sur instruments d’époques (XIX ème jusqu’à la musique contemporaine). Il est membre de l’ensemble Multilatérale depuis 2006.