Chants de la Nuit

Chants de la Nuit


Gustav Mahler
Symphonie n°7

direction Case Scaglione

Concert symphonique

Réserver

31 mars 2025 - 20H
Paris (75)

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris


Gustav Mahler a très tôt utilisé l’orchestre pour évoquer des scènes de nature, décrire des univers visuels, pour donner une réalité sonore aux activités humaines (marches militaires, danses paysannes, berceuses…), enfin pour tenter d’appréhender les grandes questions métaphysiques. Héroïque, sa Première symphonie (1889) décrit l’itinéraire d’un Titan ; dans la Seconde (1895), il est question de la Résurrection, après le feu de la mort… Achevée en 1905 et créée en 1908, sa Septième symphonie plonge dans les tonalités sombres de la nuit. Le surnom de cette grande œuvre qui dure près d’une heure et trente minutes, « Chant de la nuit », provient de deux musiques de nuit (Nachtmusik) composées dès 1904 puis intégrées à la partition.

En écoutant cette œuvre colossale, on reste stupéfait par les subtils passages de l’ombre à la lumière ménagés par le compositeur : un incessant jeu de balancier s’installe entre deux états de l’harmonie, de la mélodie et de l’orchestration. De cette toile de fond aux multiples irisations, surgissent les musiques populaires que Mahler affectionnait tant : les airs folkloriques des Alpes, les chants traditionnels de Carinthie, les fanfares de rue, les refrains tsiganes ou juifs connus de tous ou entendus çà et là. A la création de l’œuvre, ce mélange d’absolu et de populaire n’est pas accepté de tous et il faut plus d’un demi-siècle pour que la Septième symphonie soit pleinement intégrées aux programmes de concert. Faute de goût ? Certainement pas. Mahler voit dans la confrontation de matériaux sonores aussi hétérogène une forme de synthèse entre la vie terrestre et la vie de l’au-delà.

Le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains s’associe à ce concert en créant une dimension visuelle dont les projections offriront un habile contrepoint à cette fresque symphonique, pour ouvrir à un dialogue entre les sens.

Case Scaglione, a été nommé Directeur musical et chef principal de l’Orchestre national d’Île-de-France en 2019.
Fort d’une belle collaboration artistique avec l’orchestre, il est renouvelé dans ses fonctions jusqu’en août 2026.

Case Scaglione a auparavant été chef associé à l’Orchestre philharmonique de New York et directeur musical du Young Musicians Foundation Debut Orchestra à Los Angeles.
Il est diplômé du Cleveland Institute of Music, du Peabody Institute et de l’Académie de direction d’Aspen où il a reçu le Prix James Conlon.

En Europe, Case Scaglione est l’invité du NDR Elbphilharmonie Orchester à Hambourg, des orchestres philharmoniques de Bruxelles, Liverpool, Czczecin, du Luxembourg, des orchestres symphoniques de Lucerne, Bournemouth, RTVE de Madrid, Castilla y Léon, RTE Dublin, de l’Ulster et du Scottish Chamber Orchestra.

Aux Etats-Unis, il dirige l’Orchestre philharmonique de New York, et les orchestres symphoniques de Houston, Dallas, Detroit, Phoenix, San Diego et Baltimore.

En Asie, il est l’invité régulier de l’Orchestre philharmonique de Hong-Kong, et s’est produit à la tête des orchestres symphoniques de Shanghai, Canton et de l’Orchestre philharmonique de Chine.

Passionné d’opéra, Case Scaglione a fait au printemps 2022 ses débuts à l’Opéra national de Paris avec Elektra de Richard Strauss dans une mise en scène de Robert Carsen.
Il a dirigé également Le Vaisseau fantôme de Wagner à l’Opéra de Massy avec l’Orchestre national d’Île-de -France.

Case Scaglione a dirigé le Württembergisches Kammerorchester Heilbronn (WKO) au Concertgebouw d’Amsterdam, au Musikverein de Vienne et à la Herkulessaal de Munich. Avec cet orchestre, il a enregistré les symphonies de Carl Ditters von Dittersdorf d’après les Métamorphoses d’Ovide et « Father Copland » avec le clarinettiste Sebastian Manz.

Case Scaglione et l’Orchestre national d’Île-de-France ont enregistré la Symphonie n°3 « Eroica » de Beethoven et un disque Wagner (NoMadMusic) avec la mezzo-soprano Michelle DeYoung et le ténor Simon O’Neill.


Photo © ONDIF / Christophe Urbain


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