Orchestre national d'Île-de-France

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De Mozart à Nino Rota

Tour d'Europe de l'orchestre à cordes

Wolfgang Amadeus Mozart
Divertimento K 138

Carl Nielsen
Kleine Suite Op. 1

Edward Elgar
Sérénade pour cordes

Nino Rota
Concerto per archi

premier violon supersoliste Ann-Estelle Médouze

Il pleut des cordes dans la salle de concert

Ce programme donne la part belle aux cordes de l’orchestre ! Et pour cause, les pupitres de violons, altos, violoncelles et contrebasses de l’orchestre sont réunis sous la direction de la violoniste supersoliste, Ann-Estelle Médouze. Des cordes qui nous feront vibrer en ouverture du concert avec ce Divertimento (1772), une musique galante et divertissante d’un Mozart âgé de seize ans au moment où il compose cette symphonie miniature qui ne dit pas son nom.

Une petite Suite qui a tout d’une grande

Comme le Divertimento de Mozart, La Petite suite op. 1 (1888) du compositeur danois Carl Nielsen nous invite à trois pages contrastées et inspirées. Après un « Prélude » en forme de touchante marche funèbre, on se réjouit avec les cordes pincées et le thème espiègle de l’« Intermezzo » avant de toucher la grâce avec un « Finale » en forme d’hymne national imaginaire !

Pousser la Sérénade avec Elgar

Moins connue que celle de Dvořák ou de Tchaïkovski, la Sérénade (1892) d’Edward Elgar n’en demeure pas moins une œuvre charmante et non dénuée d’intérêt ! Cette partition tantôt bucolique, tantôt profonde et mélancolique est d’ailleurs la première que l’Anglais âgé de 35 ans et futur compositeur officiel du roi Georges V, considérait comme véritablement réussie !

Nino Rota par-delà le cinéma

Le Concerto pour cordes (1977) de Nino Rota nous rappelle que le compagnon de route de Fellini et de Coppola entre-autres (La Strada, La Dolce Vita, 8 ½, Le Parrain) a composé une liste non négligeable d’oeuvres musicales à destination des salles de concert. Ce concerto, l’une de ses oeuvres les plus célèbres, nous permet aussi de nous souvenir du talent de mélodiste et de narrateur de ce compositeur qui excellait aussi loin des salles obscures !

Ann-Estelle Médouze

Premier violon supersoliste

Lauréate du Concours National de Radio France à treize ans, Ann-Estelle Médouze étudie principalement auprès de Tibor Varga en Suisse, Pinchas Zukerman à la Manhattan School of Music de New York ainsi que Jean-Jacques Kantorow au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

Elle est également lauréate du concours International Vaclav Huml à Zagreb en 2001 et du prestigieux concours Long Thibaud à Paris en 2002 pour la meilleure interprétation de l’œuvre de Mozart.

En tant que soliste, elle a joué sous la direction de David Gilbert au Carnegie Hall, Pinchas Zukerman, Zdenek Macal, Menahem Nebenhaus, Pablo Castellano, Emil Tabakov, Takuo Yuasa et avec le Baltimore Symphony Orchestra, Civic Orchestra of Chicago, National Art Center Orchestra, Orchestre National du Venezuela, Israël Sinfonietta Beer-Sheva, Orchestre National de Lyon…

En 2015, Pinchas Zukerman l’invite à Ottawa pour jouer avec lui le double concerto de Bach et en octuor avec Itzhak Perlman. Également passionnée de musique de chambre, elle est l’invitée de prestigieux festivals comme le Santa Fe Chamber Music Festival, le Perlman Music Program et se produit aux côtés de Pinchas Zukerman, Itzhak Perlman, Roland Pidoux, Alain Meunier, Michel Strauss, Vladimir Mendelssohn, Ralph Kirshbaum, Bruno Pasquier, Ori Kam et fait partie de l’Ensemble Sésame et du Green Trio.

Depuis 2004, elle est violon super soliste de l’Orchestre national d’Île-de-France ; c’est ainsi qu’elle est souvent appelée à occuper ce poste au sein de formations telles que le Rotterdam Philharmonic, l’Orchestre de chambre de Paris, l’Orchestre du Centre National des Arts d’Ottawa, le Royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre de la Monnaie à Bruxelles, l’Orchestre Symphonique de la BBC à Londres, l’Orchestre de chambre d’Auvergne.

Soucieuse de transmettre, elle s’investit dans l’enseignement auprès de jeunes violonistes en Martinique. Elle est depuis 2013 professeur au pôle d’enseignement supérieur de la musique de Seine-Saint-Denis, « Pôle sup 93 ».

Photo © ONDIF / Christophe Urbain

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