Rendez-vous avec Mahler

Rendez-vous avec Mahler

Mahler 9, raconté par Éric-Emmanuel Schmitt

Gustav Mahler
Symphonie n°9

direction Case Scaglione
texte et lecture Éric-Emmanuel Schmitt

Concert symphonique

Réserver

10 mars 2026 - 20:00
Paris (75)

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris

Autres dates en Île-de-France

Réserver

13 mars 2026 - 20:30
Boulogne-Billancourt (92)

La Seine Musicale

Réserver

14 mars 2026 - 20:30
Taverny (95)

Théâtre Madeleine-Renaud

La Neuvième de Mahler


Une œuvre ambitieuse et inspirée… 


Des cordes par dizaines, 5 flûtes, 4 hautbois, 5 clarinettes, 4 bassons, 4 cors, 3 trompettes, 1 tuba, des percussions contenant des timbales mais aussi des cloches graves et même un glockenspiel, un carillon au timbre magique. Composée durant l’été 1909 à Toblach, la Neuvième de Mahler fait appel à un orchestre symphonique conséquent qui nous fait entrevoir tout le talent de l’un des plus grands symphonistes du siècle dernier.

 

… et qui inspire !


Sa symphonie structurée de manière originale en deux vastes mouvements a fait couler beaucoup d’encres. Le compositeur Alban Berg ne cache pas son admiration devant l’imagination et le talent d’orchestrateur de Mahler : « Une fois encore j’ai parcouru la partition de la Neuvième de Mahler : le premier mouvement est ce que Mahler a fait de plus extraordinaire. J’y vois l’expression d’un amour exceptionnel pour cette terre, le désir d’y vivre en paix, d’y jouir pleinement des ressources de la nature – avant d’être surpris par la mort ! »
Grand mélomane, l’écrivain Éric-Emmanuel Schmitt nous invite à son tour à sa propre écoute de l’œuvre en lisant sur scène, aux côtés des musiciens, un texte inédit inspiré par la personnalité atypique de Mahler, sa vie tragique et sa Neuvième Symphonie aussi vaste et dense que le monde.


Case Scaglione, a été nommé Directeur musical et chef principal de l’Orchestre national d’Île-de-France en 2019.
Fort d’une belle collaboration artistique avec l’orchestre, il est renouvelé dans ses fonctions jusqu’en août 2026.

Case Scaglione entame sa sixième saison en tant que directeur musical de l’Orchestre national d’Île-de-France. Il a auparavant été chef associé du New York Philharmonic et directeur musical du Young Musicians Foundation Debut Orchestra de Los Angeles, où il a initié le programme éducatif 360° Music, visant à diversifier et enrichir l’organisation.

À l’Orchestre national d’Île-de-France, il a exploré un large répertoire, incluant des œuvres de Strauss, Wagner, Mahler, Dvořák, Bartók, Beethoven, Ravel, Sibelius, Britten et Anna Clyne. Lors de la saison 2023/24, il a célébré les 50 ans de l’orchestre. Pour la saison 2024/25, il enregistrera les Folk Songs de Berio avec la chanteuse tchèque Iva Bittová, dont la sortie et la tournée sont prévues pour 2026/27. Parmi les moments forts de la saison figurent l’interprétation de la Symphonie de la Forêt de Rita Strohl, une tournée avec Steven Isserlis jouant Dvořák, ainsi que la première performance de la 7ᵉ Symphonie de Mahler dans l’histoire de l’orchestre. La saison se terminera avec la Messe en la bémol de Schubert en collaboration avec le Chœur de Radio France.

Récemment, il a achevé un mandat de six ans avec le Württembergisches Kammerorchester Heilbronn, se produisant régulièrement dans des salles prestigieuses comme la Liederhalle de Stuttgart, le Kloster Schöntal et la Queen Elisabeth Hall d’Anvers. La saison 2022/23 a mis en lumière un répertoire varié, allant du classique à la musique du XXᵉ siècle.

Ces dernières années, il a été invité par des orchestres européens tels que le Royal Liverpool Philharmonic, le Bournemouth Symphony, et l’Orchestre symphonique de la RTE en Irlande. Ses débuts incluent des collaborations avec le Swedish Radio Symphony, le NDR Elbphilharmonie, et l’Orchestre Symphonique RTVE à Madrid. En 2024/25, il dirigera notamment l’Orchestra Sinfonica di Milano, la Komische Oper Berlin, et l’Aalborg Symphony.

Récemment, Case a également fait des débuts très remarqués à l'Opéra National de Paris avec une production d'Elektra de Richard Strauss.

Aux États-Unis, il a récemment collaboré avec le Cincinnati Symphony Orchestra, qui l’a invité à revenir pour la saison suivante, cette fois en collaboration avec les orchestres symphoniques de l’Utah et de San Diego. Il est également retourné diriger le Phoenix Symphony. Lors des saisons précédentes, Case a travaillé avec succès avec le New York Philharmonic ainsi qu’avec les orchestres symphoniques de Houston, Dallas, Detroit et Baltimore.

En Asie, Case a dirigé des concerts avec le China Philharmonic Orchestra ainsi qu’avec les orchestres symphoniques de Shanghai et de Guangzhou, tout en revenant régulièrement au Hong Kong Philharmonic Orchestra.

Case entretient des relations étroites avec de nombreux solistes parmi les plus renommés au monde, notamment Simone Lamsma, Yeol Eum Son, Federico Colli, Alisa Weilerstein, Yulianna Avdeeva, Jean-Efflam Bavouzet et Behzod Abduraimov. Il a été formé par certains des chefs d'orchestre les plus éminents de la scène internationale, dont Alan Gilbert, Jaap van Zweden et David Zinman.

Photo © ONDIF / Christophe Urbain

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Éric-Emmanuel Schmitt

Éric-Emmanuel Schmitt Texte et lecture
En deux décennies, Eric-Emmanuel Schmitt est devenu un des auteurs francophones les plus lus et les plus représentés dans le monde. Plébiscitées tant par le public que par la critique, ses pièces ont été récompensées par plusieurs Molière et le Grand Prix du théâtre de l’Académie française. Ses livres sont traduits en 48 langues et plus de 50 pays jouent régulièrement ses pièces. Selon des statistiques récentes, il est aujourd’hui l’auteur le plus étudié en collèges et en lycées. Ses pièces, constamment créées et reprises dans les théâtres nationaux ou privés du monde entier, appartiennent désormais au répertoire contemporain.

Né en 1960, normalien, agrégé de philosophie, docteur, il s’est d’abord fait connaître au théâtre avec La Nuit de Valognes en 1991, puis Le Visiteur, cette rencontre hypothétique entre Freud et peut-être Dieu, devenue un classique du répertoire international. Rapidement, d’autres succès ont suivi : Variations énigmatiques avec Alain Delon et Francis Huster, Le Libertin avec Bernard Giraudeau, Frédérick ou Le Boulevard du Crime avec Jean-Paul Belmondo, Hôtel des deux mondes avec Rufus, Petits crimes conjugaux avec Charlotte Rampling et Bernard Giraudeau , Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran avec Bruno Abraham-Kremer, L'évangile selon Pilate avec Jacques Weber, Oscar et la dame rose avec Danielle Darieux, La Tectonique des sentiments avec Clémentine Célarié et Tchéky Kario, Kiki Van Beethoven avec Danièle Lebrun, Un homme trop facile  avec Roland Giraud, The Guitrys avec Claire Keim et Martin Lamotte, La trahison d'Einstein avec Francis Huster et Jean-Claude Dreyfus. Il acquiert le 28 mars 2012 avec Bruno Metzger le Théâtre Rive Gauche à Paris, il en devient le directeur artistique et l'ouvre en représentant Le journal d'Anne Frank avec Francis Huster, une création mondiale qui bénéficie de l'autorisation exceptionnelle de la fondation Anne Frank. Puis s'ensuivent Georges & Georges avec Alexandre Brasseur et Davy Sardou, Si on recommencait avec Michel Sardou, spectacles mis en scène par Steve Suissa. En 2023 il crée la pièce Bungalow 21 avec Emmanuelle et Mathilde Seigner au Théâtre de la Madeleine de Paris.
 
Il écrit Le Cycle de l’Invisible, huit récits sur l’enfance et la spiritualité qui rencontrent un immense succès aussi bien sur scène qu’en librairie : Milarepa, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Oscar et la dame rose, L’Enfant de Noé, Le sumo qui ne pouvait pas grossir, Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus, Madame Pylinska et le secret de Chopin et Félix et la source invisible .

Une carrière de romancier, initiée par La Secte des égoïstes, absorbe une grande partie de son énergie depuis L’Evangile selon Pilate en 2000, livre lumineux sur Jésus dont La Part de l’autre sur Hitler se veut le côté sombre. Depuis, on lui doit Lorsque j’étais une œuvre d’art, une variation fantaisiste et contemporaine sur le mythe de Faust. Dans Ulysse from Bagdad, il livre une épopée picaresque de notre temps. Dans La Femme au miroir, il nous présente trois destins de femmes qui se rejoignent à travers les siècles. Dans Les Perroquets de la place d’Arezzo, il nous propose une petite encyclopédie romanesque des relations érotiques. Dans L'Élixir d'amour,  il explore le mystère des attirances et des sentiments. Le Poison d'amour décrit l'éveil des sentiments de quatre adolescentes au fil de leur journal intime. Dans La Nuit de feu, il nous dévoile pour la première fois son intimité spirituelle et sentimentale, montrant comment sa vie entière, d’homme autant que d’écrivain, découle d’un instant miraculeux au cœur du désert saharien. Avec L'Homme qui voyait à travers les visages, Éric-Emmanuel Schmitt poursuit son exploration des mystères spirituels dans un roman troublant, entre suspense et philosophie. Avec La traversée des temps, dont le premier tome Paradis perdus est publié en 2021, Eric-Emmanuel Schmitt affronte un prodigieux défi: raconter l’histoire de l’humanité sous la forme d’un roman. Accumulant connaissances scientifiques, médicales, religieuses, philosophiques, créant des personnages forts, touchants, vivants, il nous propulse d’un monde à l’autre, de la préhistoire à nos jours, d’évolutions en révolutions, tandis que le passé éclaire le présent. Dans le deuxième tome, La Porte du ciel (2021), Éric-Emmanuel Schmitt nous plonge, avec une érudition joyeuse, dans une nouvelle enquête au cœur de l’Orient ancien… cette époque légendée par la Bible. Grâce à son style visionnaire et guidé par les derniers travaux des assyriologues, il restitue la complexe et brillante Mésopotamie que nous connaissons bien mal, à laquelle nous devons tant. Soleil Sombre (2022) nous embarque en Égypte ancienne, une civilisation qui prospéra pendant plus de trois mille ans. Fertile en surprises, le troisième tome du cycle de La Traversée des Temps restitue ce monde en pleine effervescence dont notre modernité a conservé des traces, mais qui reste dans l’Histoire des hommes une parenthèse aussi sublime qu’énigmatique. Dans le Défi de Jérusalem ( 2023 ) il revient aux sources avec un récit de voyage en Terre sainte tout en approfondissant son expérience spirituelle, ses interrogations, réflexions, sensations, étonnements jusqu’à la surprise finale, à Jérusalem, d’une rencontre inouïe avec ce qu’il nomme « L’incompréhensible ». S’ensuit La Rivale ( 2023 ) roman où Éric-Emmanuel Schmitt brosse, avec un humour et une malice incomparables, le portrait en creux d’une Maria Callas méconnue. Dans La lumière du bonheur (2024) Noam, héros de la saga Paradis perdus, débarque en Grèce au Ve siècle avant Jésus-Christ et nous transporte aux sources mêmes de notre civilisation.
Pratiquant l’art de la nouvelle avec bonheur et succès, il a publié six recueils de nouvelles : Odette Toulemonde et autres histoiresLa rêveuse d'Ostende, Concerto à la mémoire d'un ange qui se voit décerner le prestigieux prix Goncourt de la nouvelle, Les deux messieurs de Bruxelles, La Vengeance du pardon.

Encouragé par le succès international remporté par son premier film Odette Toulemonde avec Catherine Frot et Albert Dupontel, il adapte et réalise Oscar et la dame rose avec Michèle Laroque, Amir et Max von Sydow (2009).

Amoureux de musique, Eric-Emmanuel Schmitt a également signé la traduction française des Noces de Figaro et de Don Giovanni. À Mozart, toujours, il consacre un livre, Ma Vie avec Mozart, une correspondance intime et originale avec le compositeur de Vienne, Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent, suivi par Le Carnaval des animaux, version inédite d'Eric-Emmanuel Schmitt dialoguant avec la musique, sous la forme d'un conte, il nous offre un voyage au coeur de la création musicale. Curieux, il ouvre en permanence de nouvelles portes et évoque sa passion pour Georges Bizet et Carmen en faisant ses débuts à l’Opéra National de Paris dans Le Mystère Bizet en octobre 2012.

En 2014, deux magnifiques opéras sont créés à partir de ses textes, Oscar und die Dame in rosa par Francis Bollon à Freiburg, Cosi Fanciulli sur un sujet original par Nicolas Bacri à St. Quentin-en-Yvelines puis au théâtre des Champs-Élysées.

Réalisant un rêve d’enfant, il publie en septembre 2013 chez Dupuis sa première bande dessinée, Les Aventures de Poussin 1er - Cui suis-je?, croquées par le génial Janry. Eric-Emmanuel Schmitt pérennise son incursion dans la bande dessinée en publiant en 2015 Les aventures de Poussin 1er, Tome 2 - Les apparences sont trompeuses.
Entraîné par les représentations de Ma vie avec Mozart avec l’Orchestre Symphonique de Lyon, c’est par un concours fortuit de circonstances qu’il devient vraiment acteur. Francis Lalanne, qui interprétait magnifiquement Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran sur la scène du théâtre Rive Gauche à Paris ne pouvait pas assurer neuf représentations car il s’était auparavant engagé à faire un tour de chant en province : ses amis poussèrent donc Eric-Emmanuel à monter sur scène pour le remplacer. Le baptême terrorisa l’auteur mais obtint des standing ovations du public. Depuis, Eric-Emmanuel Schmitt a interprété son œuvre en France, Suisse, Belgique, Canada, l'Italie et entame désormais des représentations en langue française dans divers pays d’Europe.Il a aussi interprété L’Élixir d’amour, adapté de son roman épistolaire, accompagné de la danseuse et chorégraphe Marie-Claude Pietragalla.

En 2012 l'Académie royale de la langue et littérature françaises de Belgique lui offre le fauteuil n°33, occupé avant lui par Colette et Cocteau.  

En 2016 Eric-Emmanuel Schmitt a été élu à l’unanimité par ses pairs comme membre du jury Goncourt où il reçoit le couvert n°2, celui d’Edmonde Charles-Roux, de Jules Renard et de Sacha Guitry. Le 21 juillet de la même année, il a été élevé par le roi Philippe au rang de Commandeur de l’Ordre de la Couronne. 

En 2017 il publie, avec la journaliste Catherine Lalanne, le livre d'entretiens Plus tard, je serai un enfant. Pour la première fois, Eric-Emmanuel Schmitt se confie et évoque son enfance avec une émouvante sincérité, ses vocations multiples, sa vie…

En 2019, il publie début septembre Le Journal d’un amour perdu dans lequel il évoque la figure de sa mère qui l’a éclairé toute sa vie. Ce texte, personnel et intime, parvient à transformer une expérience de la mort en une splendide leçon de vie. 

Il vit à Bruxelles. Toutes ses oeuvres en français sont éditées par Albin Michel.

Photo © Harcourt
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